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Biologie et conséquences

Biologie

Varroa destructor est un acarien, ectoparasite de Apis mellifera. Depuis son introduction en France, il constitue l’une des principales menaces que connaît l’apiculture moderne.

On observe généralement la femelle à l’œil nu car elle fait 1,6mm, de couleur brun-acajou. Son corps aplati lui permet de se glisser entre le segment de l’abdomen des abeilles et son appareil buccal perfore le tégument des abeilles pour se nourrir.

Son cycle biologique comprend deux phases : une phase de phorésie, permettant la dissémination de l’acarien entre colonies et au sein d’une même ruche, ainsi qu’une phase de reproduction, permettant la croissance de la population parasitaire.

Son cycle est vraiment synchronisé avec le développement du couvain et en saison, la population augmente de manière exponentielle. La population de varroas varie en fonction de la pression parasitaires en début de saison, la quantité de couvain produite en cours de saison ainsi que l’apport de parasite exogène (provenant d’autres colonies via le pillage ou la dérive notamment)

Conséquences

Le varroa en se nourrissant d’hémolymphe et du corps gras des abeilles affecte notamment leur longévité, leur capacité de nourrices et leur immunité. Il transmet également certains virus comme le DWV, le virus des ailes déformées.

C’est pourquoi, le nombre de varroas passe au-dessus d’un certain seuil, les conséquences pour la colonie sont là : baisse de production pour les affections modérées à l’effondrement pour le cas les plus sévères.

Gestion

Le suivi du niveau d’infestation ou comptage reste un outil incontournable à la bonne gestion du parasitisme des rucher.

La lutte contre Varroa destructor est indispensable et a pour objectif de réduire le niveau d’infestation au moyen de traitements médicamenteux et par la mise en place de mesures biotechniques limitant le développement du parasite et potentialisant l’action des médicaments.